Sous le problème de la mauvaise répartition du foncier, c’est le nombre d’emploi du secteur qui se joue. La Mayenne a perdu 1400 exploitants en 10 ans ! Pour limiter cette fuite en avant, le contrôle des structures doit jouer son rôle, les terres ne doivent pas aller agrandir toujours les mêmes exploitations. L’administration a sa part de responsabilité dans cette course au foncier car c’est elle qui est garante du respect des règles :
Nos représentants qui siègent dans les CDOA sont témoins des choix de la majorité au pouvoir et que la conf ne cautionnera pas. Dans les médias la FDSEA crie « au feu ! » alors que c’est elle qui entretient l’incendie. Ils mettent en place des règles qui protègent une minorité de gros toujours plus puissants mais ils n’assument pas les effets dévastateurs de leur politique sur le plus grand nombre.
Un exemple simple : Lorsqu’au sein d’une société un associé se retire pour cause de retraite, les moyens de production dont dispose la société ne font l’objet d’aucun prélèvement de quota ou de primes vaches allaitantes. La masse des volumes de production par associé augmente donc considérablement.
Les volumes de production qui se concentrent sur les mêmes n’abondent pas la réserve destinée à répondre aux demandes des exploitants qui ont réellement besoin d’être confortées… Il disent qu’ils veulent sauver l’élevage mais ils facilitent la disparition des éleveurs.
- à la DDT d’exercer pleinement sa représentation du Ministère de l’agriculture et de la politique agricole,
- qu’un maximum de transfert de terres soit soumis à Demande d’Autorisation d’Exploiter pour enclencher une publicité foncière et un passage en CDOA que le prélèvement de droit à produire lors d’un retrait d’associé soit remis en place,
- que les montages de sociétés soient plus transparents pour qu’ils ne favorisent pas la concentration comme c’est le cas actuellement,
- que le Schéma Départemental Des Structures (SDDS) soit révisé pour éviter de fausses installations et permettre aux « sans aides » d’accéder à l’installation,
- que la SAFER utilise les moyens dont elle dispose pour jouer son rôle d’application de politique agricole et départementale : priorité à l’installation, structuration et maîtrise de la spéculation foncière.
"Il faut tout de suite conforter les exploitations qui en ont le plus besoin, c’est une priorité pour les exploitants actuellement en activité et pour les jeunes qui voudront s’installer après eux."
Voilà entre autre ce qui a été dit aux hauts fonctionnaires lorsque les grilles de la DDT se sont enfin ouvertes et que la délégation de la conf été reçue. "l’écoute à été bonne" à déclaré Vincent Guillet à l’issue de la rencontre.