La publication de l’étude scientifique conduite par le professeur Seralini révèle les dangers des OGM et remet en cause leur innocuité sur la santé. A cette occasion la Confédération Paysanne de Vendée réaffirme la nécessité de réformer les agences de sécurité sanitaires nationales et Européennes (EFSA, ANSES) pour assurer leur indépendance afin de préserver la sécurité alimentaire des consommateurs.
Aussi, depuis longtemps la Confédération Paysanne de Vendée dénonce le danger pour les paysans des cultures OGM qui accentuent leur dépendance vis-à-vis des firmes multinationales en rendant obligatoire et couteux l’achat des semences GM et des désherbants nécessaires à leur culture.
Cette étude actualise la nécessité et l’urgence de mettre en place une nouvelle politique d’autonomie protéique, à travers un « Plan protéines » ambitieux à l’échelle européenne.
Aujourd’hui les aliments pour nourrir les animaux sans OGM coutent plus cher à l’achat que ceux avec OGM. La Confédération paysanne exige le soutien par des politiques publiques des modes de production autonome et sans OGM, ainsi que l’étiquetage des aliments contenants des OGM.
Il n’est pas normal que les filières animales vendéennes de qualité (label rouge) n’utilisent pas de produits sans OGM.